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dans cette réflexion sur les consommateurs du futur : la femme : « Autrefois mal per- çues par la société, les femmes qui boivent du vin s’affirment aujourd’hui comme libres et les égales des hommes. En symbolisant cette évolution, le vin se positionne comme un produit moderne. Leurs attentes vis-à-vis du vin sont diverses :
1- Le vin est l’un des éléments qui peut satisfaire leur désir de prendre du temps pour soi, aussi bien le vin de la convivialité, bu entre amis, lors de soirées « chill », que
le vin détente après une journée de travail ; 2- Les consommatrices sont sensibles aux aspects sanitaires : elles souhaitent des étiquettes plus transparentes, pour mieux savoir ce qui est consommé, notamment la valeur calorique. Un degré d’alcool plus élevé leur paraît difficile à concilier avec les
recommandations sanitaires ;
3- leurs attentes environnementales
apparaissent très puissantes et évoquent le souhait d’un vin qui « respecte l’environne- ment » avec « moins de pesticides » ;
4- de nouveaux formats type demi-bou- teille plus adaptés pour les personnes seules ou pour une consommation modérée ;
5- Le moment de la dégustation reste marqué par la tradition et l’esthétique : un beau verre, une bouteille avec un bouchon en liège... » conclut Stéphanie Piot.
Actualité
Table ronde : A la rencontre du consommateur d’aujourd’hui et du futur Stéphanie PIOT - Déléguée générale adjointe Vin & Société, Christophe HOCQ-BAZAT Caviste – Gérant Intercaves Bergerac, César
COMPADRE Journaliste – Grand Reporter Sud-Ouest Spécialiste du Vin, Bertrand BALLESTA – Responsable Communication IVBD
Adapter la production et la commercialisation aux attentes du marché
De nos jours, la tendance de consom- mation semble s’orienter vers des vins rouges plus légers avec une teneur en al- cool minimale, plutôt que vers des rouges corsés atteignant les 15° d’alcool. Cette évolution reflète un changement de préfé- rences favorisant les vins plus légers. Les vins rouges tanniques, riches en alcool, marqués par le bois et trop mûrs des an-
nées 1990 ne font plus l’unanimité. Les consommateurs se tournent désormais vers des vins blancs, rosés ou rouges plus légers en alcool, offrant des saveurs plus fruitées, plus digestes, avec des tanins fins et bien intégrés.
Caroline FLEUR, Œnologue-Directrice d’Œno Centres souligne cette nécessité
impérative de s‘adapter techniquement afin de répondre aux attentes des consom- mateurs et ainsi leur offrir des vins les plus proches des tendances du moment : « Il n’existe pas ou très peu de techniques « innovantes », nous devons en tant qu’ex- perts, ajuster nos conseils, nos pratiques, nos méthodes de vinification et d’élevage pour d’une part s’adapter au réchauffement cli-
CONNEXION - VINS DE BERGERAC ET DURAS - FÉVRIER 2024
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