Page 18 - BOUSCAT Mag Printemps 2023
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Groupe Majoritaire
(loi N°2002-276 du 27 février 2002)
L’assemblée délibérante vient d’examiner le compte administratif de la commune, exercice formel qui présente les résultats d’une année de gestion communale et d’approuver le budget 2023. Dans une conjoncture financière toujours plus délicate et complexe pour les collectivités territoriales, ces décisions par lesquelles l’assemblée délibérante retrace, prévoit puis autorise l’ensemble des recettes et des dépenses d’une année civile s’inscrivent cette année à nouveau dans un environnement économique marqué par une double exigence : sobriété et transition énergétique dans un contexte d’augmentation exponentielle et inédite du coût de l’énergie et des fournitures de travaux. Nos finances ont ainsi été impactées en 2022, avec une situation toujours plus contrainte en 2023 qui doit allier réduction des coûts et réponse à l’urgence climatique.
Confrontés à ces nouveaux enjeux et défis qui imposent une vigilance budgétaire de tous les instants, des choix financiers hiérarchisés furent notamment marqués l’an passé par une rigueur à nouveau imposée aux services municipaux, par une baisse drastique des dépenses et des charges ou par un développement de pratiques génératrices d’économies.
Alors que l’épargne brute des collectivités territoriales s’est encore dégradée, le compte administratif 2022 a confirmé une situation financière saine et un niveau de dette par habitant toujours inférieur aux communes de même strate. Avec un montant cumulé de 52 millions dont 15 millions programmés en investissement, une bonne maitrise des dépenses de fonctionnement et des taux d’imposition identiques, l’élaboration du budget 2023 a aussi prouvé la très forte implication, l’engagement et l’exemplarité des élus et agents municipaux dans l’investigation collective de solutions adaptées à ce contexte. Les enjeux liés à la maitrise de la dépense publique restant prioritaires, notre gestion nous imposera toujours arbitrages, rigueur, réalisme et mise en place systématique de nouveaux instruments de pilotage, dans un panel de contraintes budgétaires et de dépenses nouvelles qui s’accroit singulièrement.
Liste " Demain Le Bouscat "
Les projets avancent peu... ou pas
Certes, la crise Covid a ralenti quelque peu les investissements au Bouscat et aujourd’hui, l’inflation liée à la guerre en Ukraine oblige à revoir la stratégie de la ville pour répondre aux critères de sobriété énergétique mais quand même...
Alors qu’on nous annonce un Budget 2023 contracyclique, puisque on accélère sur les investissements dans une période qui ne s’y prête pas, on remarque que pour beaucoup, ce sont des anciens projets (certains au programme de la majorité depuis 2001) qui n’ont pas bougé d’un iota. Quid du Castel d’Andorte aujourd’hui ?
La vision des fenêtres fermées de ce bel édifice quand on se promène au parc de la cheneraie fait mal au cœur.
Le Skate Parc, voulu par tant de jeunes, devrait voir le jour prochainement à la plaine des écus mais on attend toujours.
Concernant la salle Jean Martial, les avaries multiples avec le choix de prestataires en difficultés financières ont fait que nos clubs ont dû composer en allant s’entrainer parfois dans d’autres communes. Bravo pour cet esprit de résilience et la patience dont ils ont fait preuve. J’accorde toutefois que ces difficultés étaient difficilement prévisibles mais dans ce cas, il est toujours plaisant d’avoir une communication régulière pour comprendre et composer.
Aujourd’hui, les finances de la ville sont assainies, notamment grâce à l’augmentation du taux de taxe foncière voulu par la majorité alors il faut donner un coup de boost aux investissements et être plus attentif aux taux de réalisation des projets déjà commencés.
Avec l’équipe de Demain Le Bouscat, nous y serons attentifs afin que les projets avancent, pour le grand plaisir des administrés qui veulent pouvoir profiter des infrastructures. Damien Rousseau – Didier Pauly – Jean-Jacques Hermence
Liste " Bouscat 2020 pour un engagement Eco-citoyen "
Qui aurait idée aujourd'hui dans une famille d'interdire à ses enfants de prendre la parole pendant les repas et de leur mettre une claque s'ils n'obéissent pas ? Qui aurait idée aujourd'hui dans une entreprise de museler les salariés ou les collègues s'ils manifestent leur désaccord ?
Qui aurait idée aujourd'hui dans un amphithéâtre à l'université de s'adresser aux étudiants en leur délivrant un cours magistral sans répondre à leurs questions ? La parole s'est libérée, les décisions sont partagées.
Seuls certains hommes politiques n'ont pas compris cette évolution nécessaire de notre société. Ils décident seuls, expliquent peu et utilisent le passage en force, le bras de fer pour arriver à leurs fins. Cette méthode est bel et bien révolue mais ils tardent à le comprendre.
Le président Macron, lui, ne l'a toujours pas compris.
Claire Layan – Maxime Joyez
Liste " Ensemble pour le Bouscat, ville solidaire, écologique, sociale "
Le Capital peut-il battre en retraite ?
« Jusqu’à quand, Emmanuel Macron, abuseras-tu de notre patience ? »
Bien des manifestants auraient pu utiliser ce slogan (librement inspiré de la première Catilinaire de Cicéron) lors des journées d’action contre la mal nommée « réforme » des retraites. Au-delà des atermoiements du Chef de l’Etat (retraite à points en 2019 ; 65 puis 64 ans pour l’âge de départ en retraite ; mensonges sur les 1200 euros de retraite minimale) et des soubresauts de l’adoption du texte, il est une réalité qui fonde, aujourd’hui comme hier, toutes les stratégies de remise en cause des acquis sociaux. Le Capital n’accepte pas que la manne des ressources sociales lui échappe. Derrière les discours lénifiants de défense du système de répartition se cache une stratégie qui, inexorablement, favorise la capitalisation de nos retraites (doublement des versements sur les dispositifs de capitalisation depuis 10 ans, avantages fiscaux consentis).
Les injonctions des marchés financiers et de l’Union européenne maastrichtienne achevant cette entreprise.
L’argent existe pourtant pour financer l’ensemble des besoins sociaux. En 2022, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont établi des records (152 milliards d’euros), bénéfices transformés aussitôt en dividendes et en rachats d’actions. En France, les 370 plus riches familles ne sont taxées qu’à 2 ou 3% ; 1% des plus riches dans le monde ont capté en 2020 près des 2/3 de la richesse produite.
Seul un monde du travail uni et combatif pourra remettre en question cette logique mortifère du capital.
BOUSCAT MAG | Printemps 2023
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Patrick ALVAREZ
   PAROLES D'ÉLUS




































































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