Page 18 - BOUSCAT Mag Automne 2022
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Groupe Majoritaire
(loi N°2002-276 du 27 février 2002)
 Avec aujourd’hui plus de 24000 habitants, notre commune continue à évoluer tout en préservant ses caractéristiques, son cadre de vie et son identité. Dans cette ville de proximité qui consacre une place importante aux mobilités douces, nous poursuivons la mutation de quartiers devenus apaisés, la réhabilitation du réseau de trottoirs ou la restructuration de certains axes et de leurs aménagements cyclables, piétonniers et paysagers-. Compétence pourtant transférée à Bordeaux Métropole, la voirie reste à de nombreux égards d’initiative municipale.
Ce sont en effet les élus communaux qui, au regard de la connaissance de leur ville, évaluent et expérimentent, dans le cadre de concertations, de nouveaux aménagements, en décidant de traiter prioritairement certains axes, secteurs ou voies de circulation. C’est aussi avec l’avis du Maire que les voies d’intérêt métropolitain – grands axes de circulation qui irriguent l’agglomération – sont rénovées, modifiées ou sécurisées au Bouscat.
Engagée de longue date dans une politique de déplacements très volontariste, notre commune perfectionne ses dispositifs de mobilité durable qui accompagnent l’évolution urbaine de notre territoire. Favoriser la desserte et l’accès vers les lieux de vie, d’activité professionnelle, de consommation, vers les principaux équipements culturels, sportifs et de loisirs en dynamisant les quartiers desservis : tels sont aussi les enjeux d’une politique locale de déplacements .
La ville du Bouscat étant irriguée par deux lignes de tramway et par un réseau de bus qui privilégie la transversalité, l’équipe municipale, dans le cadre de ses politiques de déplacement, développe de nombreuses alternatives et solutions de mobilités douces en intégrant systématiquement les nouveaux besoins et attentes des habitants. Valorisation de l’espace public, requalification des zones de stationnement, esquisses de redistribution des circulations, adéquation systématique des itinéraires cyclables et élargissement de l’univers pédestre, notamment concrétisés par des « zones de rencontre » et des zones « 20 », font partie des outils de qualité de vie en ville qui apportent une nouvelle respiration et un nouveau souffle à notre ville et à ses habitants.
Nos projets d'urbanisme et de de requalification territoriale restructurent, avec ces objectifs, le tissu urbain en réorganisant ou en créant de nouveaux secteurs d'habitat -ilot collection et site de l’ancienne concession Peugeot- ou en accompagnant des mutations économiques – zone d’activité de Godard et projet Iter sur la place Ravezies-, dans une nouvelle morphologie qui privilégie un partage de l’espace urbain et s’inscrit ouvertement dans une lutte contre le changement climatique.
Liste " Demain Le Bouscat "
Compte tenu du contexte économique actuel, nous sommes favorables à l’abandon du projet de bassin extérieur à la piscine des écus. Tout d’abord, avec les élus Demain Le Bouscat, nous tenons à souligner que nous alertons depuis des mois, en Conseil Municipal, sur le coût exorbitant de la rénovation de cette piscine et que nous interrogeons en particulier sur l’impératif d'avoir un second bassin à l'extérieur. Alors que la majorité a demandé des efforts conséquents aux ménages bouscatais en décidant d'une augmentation des impôts fonciers cette année, on allait se retrouver avec un bassin extrêmement couteux en fonctionnement, écologiquement peu responsable puisqu'énergivore, et enfin en concurrence directe avec la piscine de Mérignac et le futur projet brugeais.
Là, avec l'abandon de ce projet de bassin extérieur, il est surtout question de pragmatisme et de responsabilité politique. Nous n’avons pas les moyens d’un tel investissement dans l’immédiat.
Dans un contexte économique délicat et incertain, il faut donc aborder les choses avec sérieux. Ce n'est pas une décision facile et nous comprenons qu'il puisse y avoir un effet déceptif pour les bouscataises et les bouscatais mais aujourd'hui, la priorité des priorités est de préserver au maximum le pouvoir d'achat de nos administrés et nous sommes certains que maintenir cet investissement aurait mené à la nécessité d'une nouvelle hausse des impôts fonciers dans un futur proche et ça pour nous, ce n'est pas envisageable.
Damien Rousseau – Didier Pauly – Jean-Jacques Hermence
Liste " Bouscat 2020 pour un engagement Eco-citoyen "
Pour la troisième année consécutive, il n'y aura pas de médecin scolaire pour les élèves du Bouscat. Le poste existe, mais il n'est pas pourvu. En cas de besoin, les enseignants et les directeurs d'école peuvent s'adresser à l'infirmière du collège Jean Moulin. Sa charge de travail, déjà très conséquente, s'en trouve ainsi alourdie.
Il manque également d'AESH, Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap, dans nos écoles. Certains élèves ayant besoin d'un encadrement et d'un soutien spécifiques, ne sont donc pas aidés et se retrouvent seuls à l'école. Les AESH présents tentent de parer au plus pressé.
Nous pensons aux enfants auxquels ne sont pas donnés l'attention et le soutien dont ils ont besoin, nous pensons aux enseignants démunis et seuls parfois devant des situations compliquées, nous pensons aux AESH qui tentent de compenser les failles et les manques de nos
organisations.
Claire Layan – Maxime Joyez
Liste " Ensemble pour le Bouscat, ville solidaire, écologique, sociale "
Le Maire a rétréci la piscine
Voici le texte que j’ai transmis au quotidien Sud-Ouest qui a refusé de le publier, en réponse à l’article du 29 septembre dernier annonçant le renoncement par Patrick BOBET de la construction du bassin extérieur de la piscine des Ecus :
« Je conteste la décision de P. BOBET. Ecartons d’abord les arguments du Maire concernant l’absence de demande pour la construction de ce nouvel équipement et à la rude concurrence exercée sur le projet par les villes voisines (la piscine Stéhelin à Bordeaux ; le stade nautique à Mérignac ; la piscine en projet à Bruges). En effet, au moment où nous votions l’autorisation de programme pour la piscine des Ecus (délibération du 28 janvier 2020, projet complet de réhabilitation de la piscine existante et création d’un bassin extérieur, pour 5,2 millions d’euros de travaux hors-taxe et un coût total de l’opération de 8 millions d’euros), ces éléments étaient parfaitement connus et n’ont aucunement bouleversé la majorité municipale.
De plus, il est de notoriété publique que l’offre crée la demande en matière d’infrastructures nautiques, ces dernières faisant cruellement défaut sur notre Métropole. Le Maire oublie de préciser que le renoncement à la construction du bassin extérieur va amputer de près de 30% la participation de Bordeaux Métropole pour la réhabilitation de la piscine, soit une perte de près de 400 000 euros.
En ce qui concerne les mesures d’économie d’énergie, on pourrait considérer que le contexte plaide en faveur du choix du Maire si nous ne disposions pas d’autres sources d’économie. Or, le premier magistrat de la ville ne suggère à aucun moment la possibilité de reporter certains travaux, par exemple la réhabilitation du Castel d’Andorte. Ce report pourrait permettre d’économiser près d’1,3 million d’euros dès 2023 et d’engager sereinement les autres économies annoncées ».
BOUSCAT MAG | Automne 2022
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Patrick ALVAREZ
  PAROLES D'ÉLUS







































































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