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SPORT
L’UST Volley, club-phare de la Nouvelle-Aquitaine
Le dynamisme d’un club sportif s’apprécie d’abord au nombre de ceux qui en sont membres. À ce titre, l’UST Volley, premier club de Nouvelle-Aquitaine, n’a pas de souci à se faire.
Le club de Volley, mené sous l’égide du dynamique Franck Le Gall et de toute son équipe, a connu une forte et
belle ascension au cours de ces der- nières années. Avec plus de 250 licen- ciés, le club qui s’est hissé au sommet du podium régional, est composé de nom- breuses équipes: deux équipes seniors masculines, quatre féminines, une équipe en loisirs et chez les jeunes, des équipes pour les moins de 20, 17, 15 et 13 ans chez les garçons, trois équipes féminines pour les moins de 17, 15 et 13 ans, plus deux équipes mixtes pour les moins de 11 ans et les baby volleyeurs. C’est ainsi qu’à l’été 2016 l’UST Volley s’est vu décerner le label régional or, par la Fédération Française de Volley-Ball pour ses qualités
EN VILLE
d’accueil, d’encadrement, d’éducation et sa volonté de promouvoir le fair-play.
LES VOLLEYEURS TALENÇAIS TOUJOURS EN NATIONALE
Cet environnement favorable, propice à un développement harmonieux du club, y compris sur le plan de la dynamique sportive, a sans doute contribué au bel exploit accompli au terme de la saison dernière, lorsque l’équipe une mascu- line a intégré les rangs du championnat National, grâce à un magnifique par- cours, notamment dans sa salle fétiche Léo Lagrange. Si le début de ce nouveau championnat a pu s’avérer assez compli- qué pour les promus talençais, à l’heure où nous écrivons ces lignes, l’UST vient
d’obtenir une première victoire probante contre Nantes. Le véritable lancement de leur saison ?
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6 TALENCE CITÉMAG #01
Chacun se souvient de l’évènement que fut voici plus de quinze ans l’inauguration du nouveau cinéma
Gaumont de Talence et de ses onze salles flambant neuves. Le temps a passé et la société Gaumont s’est peu à peu défaite de son activité d’exploitante de salles, jusqu’à l’arrêter tout à fait et la confier à la société « cousine », Pathé.
C’est la raison pour laquelle, au début de l’été dernier, Pathé a annoncé la mise en vente de son cinéma talençais. Après une très courte période durant laquelle chacun a pu légitimement s’inquiéter quant à la poursuite de l’activité, la société UGC, bien connue à Bordeaux pour son multiplexe de centre-ville « UGC Ciné Cité » comprenant 18 salles, s’est portée acquéreuse du cinéma talençais. Pour tous les cinéphiles, qu’ils soient Talençais ou venant de communes limitrophes, c’était la meilleure des nouvelles possibles.
D’abord, parce qu’en s’adjoignant 11 salles aux 18 déjà existantes, mais aussi aux 13 qui composeront le futur UGC des bassins à flots de Bordeaux (ouverture prévue début 2020), UGC réaffirme fortement sa volonté de s’inscrire de manière pérenne dans le paysage de l’exploitation cinématographique de l’agglomération.
Ensuite et surtout, parce que le site talençais bénéficie ainsi de l’exigence qualitative de ses nouveaux propriétaires. Films d’auteurs (comme plus grand public bien sûr), priorité donnée à la version originale, programmation « Viva l’opéra » ou « UGC Culte », rediffusion sur grand écran des chefs d’oeuvres du septième art, accueil de nombreuses équipes de films, le cinéma pour UGC est avant tout l’expression d’une volonté culturelle.
Le nouvel UGC Talence a donc ouvert ses portes le 6 octobre dernier, après deux jours seulement de fermeture du cinéma. L’ensemble du personnel déjà présent a été conservé et une dizaine de personnes ont rejoint les rangs de l’équipe. Si quelques travaux ont déjà été menés, le grand hall sera quant à lui rénové cette année.
UN CHEF D’ÉQUIPE
À la tête de ces travaux et de l’ensemble des deux (et bientôt trois) navires UGC, Damien Gérard, 42 ans, marié, deux enfants, originaire des Vosges (qui a succédé au « légendaire » Pierre Bénard, en poste plus de quarante ans à Bordeaux). Venu du secteur du commerce, jusqu’alors directeur de deux cinémas UGC à Nancy, M. Gérard a bien un profil gestionnaire, mais nul doute que la passion du septième art est aussi sa grande affaire... Il reconnaît d’ailleurs que si la gestion des équipes lui paraît être essentielle, il y a bien une spécificité culturelle à prendre en compte dans son travail.
Cette dimension culturelle au cœur de la programmation du cinéma est également cultivée à titre personnel. Interrogé sur les 5 films qu’il emporterait avec lui sur une île déserte, le Directeur a choisi The big Lebowski des frères Coen, Les tontons flingueurs de Georges Lautner, Il était une fois dans l’ouest de Sergio Leone, Pulp fiction de Quentin Tarantino et enfin Un prophète de Jacques Audiard. Un programme de fête pour cinéphile généreux et gourmand.
UGC : le cinéma, une idée neuve
Depuis le 6 octobre dernier, le cinéma de Talence n’est plus aux couleurs de Gaumont mais de l’UGC. Retour avec son nouveau directeur,
Damien Gérard, sur ce moment fort de l’histoire de l’exploitation cinématographique dans notre ville.