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SUIVI DES ESPÈCES
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C.2 Le SYLVATUB
« L’éradication de la tuberculose bovine

agricole que pour le monde cynégétique. La pérennité de l’activité des éleveurs
est en effet garante du maintien des prairies

et donc leur chasse. »
Nicolas Diot, Technicien, FDC33
         
puisque les départements voisins ont tous été concernés par des cas observés dans des cheptels bovins et parfois dans la faune sauvage (blaireaux et/ou sangliers). Cette situation pourrait faire croire à un processus de contagion à l’échelon régional, mais en réalité, il n’en est rien car chacun des foyers a une origine génétique différente. La contagion n’est que locale.
Figure 36 : Certaines communes girondines sont limitrophes des foyers détectés dans les départements voisins. Elles sont donc incluses dans leurs périmètres ce qui classe notre département en vigilance niveau 2 (Source : SYLVATUB)
Actuellement, la France est déclarée indemne de tuberculose bovine. Toutefois, la grande région Nouvelle-Aquitaine est en situation de vigilance 3.
Ce statut implique un suivi plus poussé vis-à-vis de la mycobactérie par un protocole de vigilance et de précautions :
Collecte des cadavres de blaireaux « bord de route ». Les personnels des fédérations et de l’ONCFS transmettent les individus victimes de collisions routières aux laboratoires agréés pour la recherche de la tuberculose bovine. Il est recommandé d’enfouir et de chauler les           locale par les nécrophages ou sur plus longue distance par les véhicules (principe de précaution qui prend là tout son sens).
La localisation et la cartographie des terriers de blaireaux sur les communes incluses dans les périmètres d’études. Cet inventaire permet des opérations de captures (exclusivement par des personnels nommément cités par arrêté préfectoral) puis de recherches.
Tous les cadavres transmis au laboratoire dans le cadre du SAGIR « classique » (recherche de la/des cause(s) de la mort) feront, en plus, l’objet d’une recherche systématique de la mycobactérie (blaireau, sanglier plus secondairement le cerf et chevreuil).
Idem pour tout le grand gibier chassé présentant des anomalies associables aux symptômes tuberculeux détectées par les référents à l’hygiène de la venaison (d’où l’importance de compléter notre maillage départemental des personnes formées par des sessions ciblées.)
Moratoire des opérations de déterrage: on ignore la capacité de résurgence de la mycobactérie même longtemps après l’élimination des occupants.
Emploi systématique de chaux vive pour l’enfouissement des déchets de battues au grand gibier réalisées sur les territoires inclus dans les périmètres de vigilance.
P.54 LES ESPÈCES CHASSABLES  LES ESPÈCES PROTÉGÉES  RÉSEAUX DE SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE


































































































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